{ "paper_id": "F13-2009", "header": { "generated_with": "S2ORC 1.0.0", "date_generated": "2023-01-19T09:41:39.068933Z" }, "title": "Gestion des terminologies riches : l'exemple des acronymes", "authors": [ { "first": "Ying", "middle": [], "last": "Zhang", "suffix": "", "affiliation": { "laboratory": "", "institution": "GETALP-LIG", "location": { "addrLine": "41, rue des Math\u00e9matiques", "postCode": "BP53 38041", "settlement": "Grenoble Cedex 9" } }, "email": "ying.zhang@imag.fr" }, { "first": "Mathieu", "middle": [], "last": "Mangeot", "suffix": "", "affiliation": { "laboratory": "", "institution": "GETALP-LIG", "location": { "addrLine": "41, rue des Math\u00e9matiques", "postCode": "BP53 38041", "settlement": "Grenoble Cedex 9" } }, "email": "mathieu.mangeot@imag.fr" } ], "year": "", "venue": null, "identifiers": {}, "abstract": "La gestion des terminologies pose encore des probl\u00e8mes, en particulier pour des constructions complexes comme les acronymes. Dans cet article, nous proposons une solution en reliant plusieurs termes diff\u00e9rents \u00e0 un seul r\u00e9f\u00e9rent via les notions de pivot et de prolex\u00e8me. Ces notions permettent par exemple de faire le lien entre plusieurs termes qui d\u00e9signent un m\u00eame et unique r\u00e9f\u00e9rent : Nations Unies, ONU, Organisation des Nations Unies et onusien. Il existe Jibiki, une plate-forme g\u00e9n\u00e9rique de gestion de bases lexicales permettant de g\u00e9rer n'importe quel type de structure (macro et microstructure). Nous avons impl\u00e9ment\u00e9 une nouvelle macrostructure de ProAxie dans la plate-forme Jibiki pour r\u00e9aliser la gestion des acronymes.", "pdf_parse": { "paper_id": "F13-2009", "_pdf_hash": "", "abstract": [ { "text": "La gestion des terminologies pose encore des probl\u00e8mes, en particulier pour des constructions complexes comme les acronymes. Dans cet article, nous proposons une solution en reliant plusieurs termes diff\u00e9rents \u00e0 un seul r\u00e9f\u00e9rent via les notions de pivot et de prolex\u00e8me. Ces notions permettent par exemple de faire le lien entre plusieurs termes qui d\u00e9signent un m\u00eame et unique r\u00e9f\u00e9rent : Nations Unies, ONU, Organisation des Nations Unies et onusien. Il existe Jibiki, une plate-forme g\u00e9n\u00e9rique de gestion de bases lexicales permettant de g\u00e9rer n'importe quel type de structure (macro et microstructure). Nous avons impl\u00e9ment\u00e9 une nouvelle macrostructure de ProAxie dans la plate-forme Jibiki pour r\u00e9aliser la gestion des acronymes.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Abstract", "sec_num": null } ], "body_text": [ { "text": "Cet article concerne la gestion de terminologies multilingues. Le probl\u00e8me abord\u00e9 dans cet article est celui de l'association de plusieurs termes d'une m\u00eame langue \u00e0 un m\u00eame r\u00e9f\u00e9rent : \u00ab Jean-Paul II \u00bb et \u00ab Karol Jozef Wojtyla \u00bb en fran\u00e7ais, ou en anglais \u00ab John Paul II \u00bb et \u00ab Karol Jozef Wojtyla \u00bb. De m\u00eame, certains liens \u00e9voluent avec le temps : le pape d\u00e9signait \u00ab Jean-Paul II \u00bb en 2004 et \u00ab Beno\u00eet XVI \u00bb en 2012. Des pays parlant la m\u00eame langue (p. ex : France et Suisse romande) peuvent \u00e9galement utiliser des mots diff\u00e9rents pour le m\u00eame concept. Par exemple, \u00ab chien renifleur \u00bb et \u00ab chien drogue \u00bb. Inversement, le m\u00eame terme peut d\u00e9signer des concepts diff\u00e9rents : dans la province de langue allemande de Bolzano en Italie, le \u00ab Landeshauptmann \u00bb est le pr\u00e9sident du conseil provincial, avec des comp\u00e9tences beaucoup plus limit\u00e9es que le \u00ab Landeshauptmann \u00bb autrichien, qui est \u00e0 la t\u00eate de l'un des \u00c9tats (Land) de la f\u00e9d\u00e9ration autrichienne. Pour la gestion des acronymes, un terme et son acronyme peuvent par exemple d\u00e9signer le m\u00eame r\u00e9f\u00e9rent. Dans un contexte multilingue, la difficult\u00e9 est d'\u00e9tablir une correspondance entre ces termes. L'article introduisant la notion de prolex\u00e8me (Tran, 2006) pr\u00e9sente le probl\u00e8me des termes ayant des acronymes dans certaines langues, mais pas dans d'autres. Dans le projet Prolexbase, Tran (Tran, 2006) consid\u00e8re le prolex\u00e8me comme le regroupement de lemmes associ\u00e9s aux diff\u00e9rentes formes d'un nom propre qui apparaissent dans les diff\u00e9rents textes d'une langue donn\u00e9e. Par exemple, en fran\u00e7ais, Prolexbase regroupe dans le m\u00eame prolex\u00e8me \u00ab organisation des nations unies \u00bb 1 , \u00ab Nations unies \u00bb, \u00ab ONU \u00bb et \u00ab onusien \u00bb 2 . En anglais, Prolexbase regroupe \u00ab United Nations \u00bb et son acronyme \u00ab UN \u00bb.", "cite_spans": [ { "start": 1200, "end": 1212, "text": "(Tran, 2006)", "ref_id": "BIBREF4" }, { "start": 1328, "end": 1357, "text": "Prolexbase, Tran (Tran, 2006)", "ref_id": null } ], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Introduction", "sec_num": "1" }, { "text": "Quelles solutions mettre en place de fa\u00e7on \u00e0 choisir, pour un terme donn\u00e9 dans une langue donn\u00e9e, le meilleur \u00e9quivalent dans une langue cible ? Cette recherche est motiv\u00e9e par un besoin r\u00e9el d'une entreprise dans la gestion de sa terminologie multilingue.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Introduction", "sec_num": "1" }, { "text": "Le but principal de notre travail a \u00e9t\u00e9 de d\u00e9finir un cadre th\u00e9orique compos\u00e9 d'une nouvelle macrostructure bas\u00e9e sur des concepts existants et sur la d\u00e9finition de nouveaux concepts. Ce cadre a ensuite \u00e9t\u00e9 valid\u00e9 par une exp\u00e9rimentation pratique \u00e0 l'aide d'un outil g\u00e9n\u00e9rique de gestion de bases lexicales.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Introduction", "sec_num": "1" }, { "text": "Cet article est organis\u00e9 de la fa\u00e7on suivante. Dans la section 2, nous pr\u00e9sentons les macrostructures pr\u00e9conis\u00e9es pour les donn\u00e9es. La section 3 pr\u00e9sente les outils utilis\u00e9s et l'impl\u00e9mentation de la macrostructure. La section 4 pr\u00e9sente les r\u00e9sultats de l'impl\u00e9mentation et de l'utilisation. Enfin, nous concluons et donnons quelques perspectives pour la gestion de terminologies riches.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Introduction", "sec_num": "1" }, { "text": "Lors de toute discussion scientifique, il est primordial de bien s'entendre sur les termes utilis\u00e9s. C'est pourquoi nous commencerons par d\u00e9finir les termes et concepts principaux que nous utiliserons par la suite. Nous d\u00e9taillerons dans la suite deux macrostructures de ce type.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Donn\u00e9es : choix de la macrostructure", "sec_num": "2" }, { "text": "Le projet Papillon, lanc\u00e9 en 2000 (Tomokiyom et al., 2001 ), a eu pour but de construire une ressource lexicale pour plusieurs langues dont au moins l'anglais, le fran\u00e7ais et le japonais. Les macrostructures bilingues traditionnelles obligeant \u00e0 construire un dictionnaire par couple de langues, le nombre de dictionnaires cro\u00eet de mani\u00e8re triangulaire par rapport au nombre de langues en pr\u00e9sence. Cette solution devient rapidement ing\u00e9rable. Il fallait donc en trouver une nouvelle, un dictionnaire multilingue \u00e0 structure pivot : un volume monolingue pour chaque langue et un volume pivot (ou volume interlingue) au centre regroupant les liens entre les articles (S\u00e9rasset et Mangeot, 2001) . La microstructure des articles monolingues est bas\u00e9e sur le concept de lexie d\u00e9fini dans la lexicographie explicative et combinatoire (Mel'cuk et al., 1995) issue de la th\u00e9orie sens-texte. Chaque article d\u00e9crit une lexie. Une lexie est une unit\u00e9 lexicale (sens de mot) qui est repr\u00e9sent\u00e9e soit par un lex\u00e8me (regroupement de mots-forme), soit par une locution nominale.", "cite_spans": [ { "start": 34, "end": 57, "text": "(Tomokiyom et al., 2001", "ref_id": "BIBREF6" }, { "start": 666, "end": 693, "text": "(S\u00e9rasset et Mangeot, 2001)", "ref_id": "BIBREF5" }, { "start": 830, "end": 852, "text": "(Mel'cuk et al., 1995)", "ref_id": null } ], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Macrostructure pivot", "sec_num": "2.1" }, { "text": "Chaque lexie est reli\u00e9e par un lien interlingue \u00e0 une axie (ou acception interlingue). Les axies sont contenues dans le volume pivot. Chaque axie regroupe les \u00e9quivalents dans plusieurs langues d'une m\u00eame lexie (ou sens de mot).", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Macrostructure pivot", "sec_num": "2.1" }, { "text": "Les concepts d'axie et de structure pivot ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9finis pour le projet Papillon et ensuite repris dans la norme Lexical Markup Framework (Francopoulo et al., 2009) .", "cite_spans": [ { "start": 139, "end": 165, "text": "(Francopoulo et al., 2009)", "ref_id": "BIBREF8" } ], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Macrostructure pivot", "sec_num": "2.1" }, { "text": "Cette macrostructure a pour but de r\u00e9soudre le probl\u00e8me de relier plusieurs termes qui d\u00e9signent un m\u00eame et unique r\u00e9f\u00e9rent. Pour la gestion des acronymes, les liens riches sont plus r\u00e9pandus et plus complexes. Pour impl\u00e9menter la gestion des acronymes, nous proposons une nouvelle macrostructure avec deux notions: proaxie 3 et prolex\u00e8me (Tran, 2006) . Nous avons \u00e9galement besoin des concepts d'axie et de lexie, qui ont \u00e9t\u00e9 pr\u00e9sent\u00e9s au \u00a72.1. Voir la figure 1.", "cite_spans": [ { "start": 339, "end": 351, "text": "(Tran, 2006)", "ref_id": "BIBREF4" } ], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Macrostructure ProAxie", "sec_num": "2.2" }, { "text": "Il y a un seul volume de prolex\u00e8mes pour chaque langue. Dans ce volume, les prolex\u00e8mes regroupent les lexies qui repr\u00e9sentent le m\u00eame sens s\u00e9mantique mais dont la r\u00e9alisation syntaxique est diff\u00e9rente (forme de surface, classe grammaticale, etc.). Les liens bidirectionnels entre les lexies et leurs prolex\u00e8mes sont marqu\u00e9s avec une \u00e9tiquette (alias, acronyme, d\u00e9rivation, d\u00e9finition, etc.). Par exemple, l'entr\u00e9e de type prolex\u00e8me \u00ab fra.organisation_des_nations_unies.1 \u00bb est reli\u00e9e \u00e0 l'entr\u00e9e de type lexie \u00ab ONU \u00bb par un lien \u00e9tiquet\u00e9 \u00ab acronyme \u00bb, \u00e0 \u00ab nations unies \u00bb par un lien \u00e9tiquet\u00e9 \u00ab alias \u00bb, \u00e0 \u00ab onusien \u00bb par un lien \u00e9tiquet\u00e9 \u00ab d\u00e9rivation \u00bb, et \u00e0 \u00ab organisation des nations unies \u00bb par un lien \u00e9tiquet\u00e9 \u00ab d\u00e9finition \u00bb. Ce lien n'est pas la d\u00e9finition lexicographique du prolex\u00e8me, mais caract\u00e9rise seulement le terme pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 pour le d\u00e9crire.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Prolex\u00e8me", "sec_num": "2.2.1" }, { "text": "Il y a un seul volume de proaxies dans un dictionnaire. Les proaxies relient les prolex\u00e8mes de langues diff\u00e9rentes qui ont le m\u00eame sens. Prenons l'exemple d'un dictionnaire trilingue : fran\u00e7ais, anglais et chinois. L'entr\u00e9e de type proaxie \u00ab proaxie.united_nations.1 \u00bb relie l'entr\u00e9e \u00ab fra.organisation_des_nations_unies.1 \u00bb du volume des prolex\u00e8mes fran\u00e7ais, l'entr\u00e9e \u00ab eng.united_nations.1 \u00bb du volume des prolex\u00e8mes anglais, et l'entr\u00e9e \u00ab zho. .1 \u00bb du volume des prolex\u00e8mes chinois. Les liens entre l'entr\u00e9e de proaxie et les entr\u00e9es de prolex\u00e8mes sont bidirectionnels.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Proaxie", "sec_num": "2.2.2" }, { "text": "Dans cette macrostructure, nous avons deux couches : une couche de base et une couche \u00ab Pro \u00bb. Dans la couche de base, nous avons deux types de volume : volume des lexies et volume des axies. Dans la couche \u00ab Pro \u00bb, nous avons \u00e9galement deux types de volume : volume des prolex\u00e8mes et volume des proaxies.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Conception globale", "sec_num": "2.2.3" }, { "text": "Gr\u00e2ce au volume d'axies, nous pouvons relier les lexies qui se correspondent exactement, comme l'acronyme fran\u00e7ais \u00ab ONU \u00bb reli\u00e9 avec l'acronyme anglais \u00ab UN \u00bb. Gr\u00e2ce \u00e0 la couche \u00ab Pro \u00bb, nous pouvons proposer en traduction des lexies des langues cibles de m\u00eame sens, comme indiqu\u00e9 dans la figure 1.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Conception globale", "sec_num": "2.2.3" }, { "text": "Les \u00e9tiquettes port\u00e9es par les liens ont pour but de permettre de proposer les meilleures traductions. Par exemple, le japonais \u00ab \u00bb est la lexie de m\u00eame sens que \u00ab Organisation des Nations Unies \u00bb, son acronyme est \u00ab \u00bb. Cet acronyme utilise le premier et le troisi\u00e8me kanji, ce qui est diff\u00e9rent des initiales de la lexie de d\u00e9finition. Il existe peut-\u00eatre une langue qui a deux acronymes, l'un correspondant \u00e0 l'acronyme des initiales, l'autre correspondant \u00e0 une s\u00e9lection de caract\u00e8res ou de mots. Donc, nous avons d\u00e9cid\u00e9 de ne pas lier ces deux types d'acronymes avec une m\u00eame axie, voir la figure 2.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "FIGURE 1 -Exemple de ProAxie", "sec_num": null }, { "text": "Consid\u00e9rons les liens de la lexie \u00ab ONU \u00bb du fran\u00e7ais vers l'anglais, vers le japonais et vers le chinois. Nous proposons trois niveaux de traduction class\u00e9s selon la pr\u00e9cision obtenue :", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "FIGURE 1 -Exemple de ProAxie", "sec_num": null }, { "text": "\u2022 Vers l'anglais : \u00ab ONU \u00bb \u27f6 \u00ab UN \u00bb. Le syst\u00e8me trouve une lexie directe par le volume des axies. C'est le premier niveau de traduction et le plus pr\u00e9cis. \u2022 Vers le japonais : \u00ab ONU \u00bb \u27f6 \u00ab \u00bb. Le syst\u00e8me cherche le lien dans le volume des prolex\u00e8mes fran\u00e7ais avec l'\u00e9tiquette \u00ab Acro \u00bb. Puis il trouve le lien dans les proaxies, ensuite il suit le lien de prolex\u00e8me japonais, et enfin il arrive au volume des lexies japonaises, et trouve une lexie en suivant un lien \u00e9tiquet\u00e9 \u00ab Acro \u00bb. Donc la lexie propos\u00e9e au deuxi\u00e8me niveau de la langue cible est cet acronyme. Le deuxi\u00e8me niveau de traduction comprend toujours le premier niveau de traduction. C'est-\u00e0-dire que \u00ab ONU \u00bb et \u00ab UN \u00bb sont acc\u00e9d\u00e9s avec la m\u00eame \u00e9tiquette \u00ab Acro \u00bb, donc le lien \u00ab ONU \u00bb \u27f6 \u00ab UN \u00bb correspond \u00e9galement au deuxi\u00e8me niveau de traduction.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "FIGURE 1 -Exemple de ProAxie", "sec_num": null }, { "text": "\u2022 Vers le chinois : \u00ab ONU \u00bb \u27f6 \u00ab \u00bb. Le syst\u00e8me trouve les lexies par prolex\u00e8me et proaxie sans \u00e9tiquette correspondante. Ces lexies propos\u00e9es constituent le troisi\u00e8me niveau, le moins pr\u00e9cis. Le troisi\u00e8me niveau de traduction comprend les niveaux pr\u00e9c\u00e9dents. Pour impl\u00e9menter la macrostructure de ProAxie, nous avons utilis\u00e9 la plate-forme Jibiki. Elle permet la construction de sites Web contributifs d\u00e9di\u00e9s \u00e0 la construction de bases lexicales multilingues. Cette plate-forme a \u00e9t\u00e9 d\u00e9velopp\u00e9e principalement par Mathieu Mangeot (Mangeot et Chalvin, 2006) et Gilles S\u00e9rasset (S\u00e9rasset et Mangeot, 2001) . Elle a \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9e dans divers projets (projet LexALP, projet Papillon, projet GDEF, etc. ", "cite_spans": [ { "start": 529, "end": 555, "text": "(Mangeot et Chalvin, 2006)", "ref_id": "BIBREF9" }, { "start": 575, "end": 602, "text": "(S\u00e9rasset et Mangeot, 2001)", "ref_id": "BIBREF5" } ], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "FIGURE 1 -Exemple de ProAxie", "sec_num": null }, { "text": "La gestion des liens riches correspond aux liens avec des attributs, comme volume cible, poids, type, langue, \u00e9tiquette libre, etc. Pour r\u00e9aliser l'impl\u00e9mentation de liens riches, nous avons s\u00e9par\u00e9 le module de traitement des liens de celui des autres pointeurs CDM.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Gestion des liens riches : Jibiki-2/Pivax", "sec_num": "3.2" }, { "text": "La r\u00e9alisation informatique est bas\u00e9e sur deux algorithmes. Le premier collecte les liens, le deuxi\u00e8me construit le r\u00e9sultat. Plus pr\u00e9cis\u00e9ment, le premier recherche tous les liens possibles dans l'ensemble des liens riches de tous les volumes pour une entr\u00e9e recherch\u00e9e. Le deuxi\u00e8me algorithme r\u00e9alise les \u00e9tapes suivantes : (1) chercher les liens vers les axies puis vers les lexies cibles ;", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Gestion des liens riches : Jibiki-2/Pivax", "sec_num": "3.2" }, { "text": "(2) chercher les liens vers les prolex\u00e8mes de la langue source puis vers les proaxies, vers les prolex\u00e8mes des langues cible, et \u00e0 la fin vers les lexies cibles ; (3) traiter l'\u00e9tiquette ; (4) trier et afficher.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Gestion des liens riches : Jibiki-2/Pivax", "sec_num": "3.2" }, { "text": "Nous avons s\u00e9par\u00e9 les trois niveaux de traduction pour afficher les r\u00e9sultats de recherche dans Jibiki : (1) traduction directe par axie, (2) traduction par prolex\u00e8me et proaxie avec la m\u00eame \u00e9tiquette, (3) traduction par prolex\u00e8me et proaxie sans \u00e9tiquette.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "R\u00e9sultats pr\u00e9liminaires", "sec_num": "4" }, { "text": "Pour faciliter la lecture, nous affichons l'\u00e9tiquette, la langue et le mot-vedette au 1er et au 2e niveau. Nous affichons tous les d\u00e9tails (phrases exemples, d\u00e9finitions, partie du discours, etc.) au 3e niveau, y compris les lexies du m\u00eame prolex\u00e8me de la langue source. Enfin, nous n'affichons pas la traduction au 2e niveau si elle a d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 trouv\u00e9e et est d\u00e9j\u00e0 affich\u00e9e au 1er niveau.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "R\u00e9sultats pr\u00e9liminaires", "sec_num": "4" }, { "text": "Lexies trouv\u00e9s en th\u00e9orie : le premier niveau de traduction est la lexie fran\u00e7aise \u00ab ONU \u00bb. Le deuxi\u00e8me niveau de traduction comprend la lexie fran\u00e7aise \u00ab ONU \u00bb et la lexie japonaise \u00ab \u00bb. Le troisi\u00e8me niveau de traduction comprend les lexies fran\u00e7aises \u00ab ONU \u00bb, \u00ab Nations Unies \u00bb, \u00ab onusien \u00bb et \u00ab Organisation des Nations Unies \u00bb, la lexie chinoise \u00ab \u00bb et les lexies japonaise \u00ab \u00bb et \u00ab \u00bb.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Sc\u00e9nario 1 : terme \u00ab UN \u00bb de l'anglais vers toutes les langues", "sec_num": "4.1" }, { "text": "Lexies affich\u00e9es par l'interface : Le premier niveau de traduction est la lexie fran\u00e7aise \u00ab ONU \u00bb. Le deuxi\u00e8me niveau de traduction est la lexie japonaise \u00ab \u00bb. Le troisi\u00e8me niveau de traduction comprend toutes les lexies : les lexies fran\u00e7aises \u00ab ONU \u00bb, \u00ab Nations unies \u00bb, \u00ab onusien \u00bb et \u00ab Organisation des Nations Unies \u00bb, la lexie chinoise \u00ab \u00bb, les lexies japonaises \u00ab \u00bb et \u00ab \u00bb, et les lexies anglaises \u00ab UN \u00bb et \u00ab United nations \u00bb.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Sc\u00e9nario 1 : terme \u00ab UN \u00bb de l'anglais vers toutes les langues", "sec_num": "4.1" }, { "text": "FIGURE 4 -terme \u00ab UN \u00bb de l'anglais vers toutes les langues", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Sc\u00e9nario 1 : terme \u00ab UN \u00bb de l'anglais vers toutes les langues", "sec_num": "4.1" }, { "text": "Lexies trouv\u00e9s en th\u00e9orie : le premier et le deuxi\u00e8me niveau de traduction sont vides. Le troisi\u00e8me niveau comprend les lexies anglaises \u00ab UN \u00bb et \u00ab United nations \u00bb, la lexie chinoise \u00ab \u00bb et les lexies japonaises \u00ab \u00bb et \u00ab \u00bb.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Sc\u00e9nario 2 : terme \u00ab onusien \u00bb du fran\u00e7ais vers toutes les langues", "sec_num": "4.2" }, { "text": "Lexies affich\u00e9es par l'interface : le premier et le deuxi\u00e8me niveau de traduction sont vides. Le troisi\u00e8me niveau comprend toutes les lexies.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Sc\u00e9nario 2 : terme \u00ab onusien \u00bb du fran\u00e7ais vers toutes les langues", "sec_num": "4.2" }, { "text": "FIGURE 5 -terme \u00ab onusien \u00bb du fran\u00e7ais vers toutes les langues", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Sc\u00e9nario 2 : terme \u00ab onusien \u00bb du fran\u00e7ais vers toutes les langues", "sec_num": "4.2" }, { "text": "Nous avons repris exactement la terminologie fran\u00e7aise de Prolexbase et les concepts.2 Mettre \u00ab onusien \u00bb dans ce groupe est sans doute une erreur.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "", "sec_num": null }, { "text": "ProAxie (A en majuscule) est le nom de macrostructure. Proaxie (a en minuscule) est le nom de concept.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "", "sec_num": null }, { "text": "c ATALA", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "", "sec_num": null } ], "back_matter": [], "bib_entries": { "BIBREF0": { "ref_id": "b0", "title": "Nous avons repris les concepts de lexie, d'axie, de prolex\u00e8me, et introduit le concept de proaxie pour produire la macrostructure de ProAxie. Dans cette macrostructure, une \u00e9tiquette est utilis\u00e9e pour relier les lexies et leurs variantes. Nous avons impl\u00e9ment\u00e9 la solution de la macrostructure ProAxie dans la plateforme Jibiki en utilisant la nouvelle Jibiki-2/Pivax", "authors": [], "year": null, "venue": "", "volume": "", "issue": "", "pages": "", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "Nous avons pr\u00e9sent\u00e9 la gestion des terminologies avec liens riches en utilisant un exemple d'acronyme (ONU) de nom propre. Nous avons repris les concepts de lexie, d'axie, de prolex\u00e8me, et introduit le concept de proaxie pour produire la macrostructure de ProAxie. Dans cette macrostructure, une \u00e9tiquette est utilis\u00e9e pour relier les lexies et leurs variantes. Nous avons impl\u00e9ment\u00e9 la solution de la macrostructure ProAxie dans la plateforme Jibiki en utilisant la nouvelle Jibiki-2/Pivax, et cr\u00e9\u00e9 trois niveaux de traduction en th\u00e9orie et en affichage.", "links": null }, "BIBREF1": { "ref_id": "b1", "title": "Concernant les donn\u00e9es, la base actuelle est une preuve de concept qui comporte quelques exemples issus de ProlexBase. Nous souhaitons tester cette solution en passant \u00e0 l'\u00e9chelle sur de grosses bases telles que la CJK (chinois, japonais, cor\u00e9en, arabe) avec 24 millions d'entr\u00e9es ou l'Unified Medical Language System 4 avec 5 millions de termes", "authors": [], "year": null, "venue": "", "volume": "", "issue": "", "pages": "", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "Concernant les donn\u00e9es, la base actuelle est une preuve de concept qui comporte quelques exemples issus de ProlexBase. Nous souhaitons tester cette solution en passant \u00e0 l'\u00e9chelle sur de grosses bases telles que la CJK (chinois, japonais, cor\u00e9en, arabe) avec 24 millions d'entr\u00e9es ou l'Unified Medical Language System 4 avec 5 millions de termes.", "links": null }, "BIBREF2": { "ref_id": "b2", "title": "Dans l'avenir, nous souhaitons faire \u00e9voluer la macrostructure de ProAxie pour prendre en compte d'autres types de synonymie, et transposer le concept de prolex\u00e8me pour que cette solution puisse \u00eatre utilis\u00e9e dans un autre domaine linguistique. Par exemple, pour une ressource lexicale comprenant des textos, en fran\u00e7ais \u00ab A+ \u00bb correspond \u00e0 \u00ab \u00c0 plus \u00bb avec une \u00e9tiquette \u00ab texto", "authors": [], "year": null, "venue": "", "volume": "", "issue": "", "pages": "", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "Dans l'avenir, nous souhaitons faire \u00e9voluer la macrostructure de ProAxie pour prendre en compte d'autres types de synonymie, et transposer le concept de prolex\u00e8me pour que cette solution puisse \u00eatre utilis\u00e9e dans un autre domaine linguistique. Par exemple, pour une ressource lexicale comprenant des textos, en fran\u00e7ais \u00ab A+ \u00bb correspond \u00e0 \u00ab \u00c0 plus \u00bb avec une \u00e9tiquette \u00ab texto \u00bb, et en anglais \u00ab L8R \u00bb correspond \u00e0 \u00ab later \u00bb avec l'\u00e9tiquette \u00ab texto \u00bb.", "links": null }, "BIBREF3": { "ref_id": "b3", "title": "Nous pr\u00e9voyons de prendre en compte \u00e9galement les quatre variations du diasyst\u00e8me bas\u00e9 essentiellement sur ce que Eugenio Coseriu propose (Tran, 2006) : diachronique (vari\u00e9t\u00e9 dans le temps), diaphasique (vari\u00e9t\u00e9 concernant les finalit\u00e9s de l'emploi), diatopique (vari\u00e9t\u00e9 dans l'espace) et diastratique (vari\u00e9t\u00e9 relative \u00e0 la stratification socio-culturelle). Nous voudrions enrichir la notion d'\u00e9tiquette selon cette th\u00e9orie", "authors": [], "year": null, "venue": "", "volume": "", "issue": "", "pages": "", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "Nous pr\u00e9voyons de prendre en compte \u00e9galement les quatre variations du diasyst\u00e8me bas\u00e9 essentiellement sur ce que Eugenio Coseriu propose (Tran, 2006) : diachronique (vari\u00e9t\u00e9 dans le temps), diaphasique (vari\u00e9t\u00e9 concernant les finalit\u00e9s de l'emploi), diatopique (vari\u00e9t\u00e9 dans l'espace) et diastratique (vari\u00e9t\u00e9 relative \u00e0 la stratification socio-culturelle). Nous voudrions enrichir la notion d'\u00e9tiquette selon cette th\u00e9orie.", "links": null }, "BIBREF4": { "ref_id": "b4", "title": "Prolexbase : Un dictionnaire relationnel multilingue de noms propres : conception, impl\u00e9mentation et gestion en ligne", "authors": [ { "first": "Tran", "middle": [], "last": "R\u00e9f\u00e9rences", "suffix": "" }, { "first": "M", "middle": [], "last": "", "suffix": "" } ], "year": 2006, "venue": "", "volume": "", "issue": "", "pages": "54--57", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "R\u00e9f\u00e9rences TRAN, M. (2006). Prolexbase : Un dictionnaire relationnel multilingue de noms propres : conception, impl\u00e9mentation et gestion en ligne. Th\u00e8se de doctorat, Tours, pages 54-57.", "links": null }, "BIBREF5": { "ref_id": "b5", "title": "Papillon Lexical Database Project: Monolingual Dictionaries and Interlingual Links", "authors": [ { "first": "G", "middle": [], "last": "S\u00e9rasset", "suffix": "" }, { "first": "M", "middle": [], "last": "Mangeot", "suffix": "" } ], "year": 2001, "venue": "Proc. Of NLPRS", "volume": "", "issue": "", "pages": "119--125", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "S\u00c9RASSET, G. et MANGEOT, M. (2001). Papillon Lexical Database Project: Monolingual Dictionaries and Interlingual Links. In Proc. Of NLPRS 2011, Tokyo, pages 119-125.", "links": null }, "BIBREF6": { "ref_id": "b6", "title": "Papillon: a Project of Lexical Database for English, French and Japanese, using Interlingual Links", "authors": [ { "first": "M", "middle": [], "last": "Tomokiyom", "suffix": "" }, { "first": "M", "middle": [], "last": "Mangeot", "suffix": "" }, { "first": "E", "middle": [], "last": "Planas", "suffix": "" } ], "year": 2001, "venue": "Actes de JST", "volume": "3", "issue": "", "pages": "", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "TOMOKIYOM, M., MANGEOT, M. et PLANAS, E., (2001). Papillon: a Project of Lexical Database for English, French and Japanese, using Interlingual Links. In Actes de JST 2001, Tokyo, 3 p.", "links": null }, "BIBREF7": { "ref_id": "b7", "title": "Introduction \u00e0 la lexicologie explicative et combinatoire. Livre", "authors": [ { "first": "I", "middle": [], "last": "Mel'!uk", "suffix": "" }, { "first": "A", "middle": [], "last": "Clas", "suffix": "" }, { "first": "A", "middle": [], "last": "Polgu\u00e8re", "suffix": "" } ], "year": 1995, "venue": "", "volume": "256", "issue": "", "pages": "", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "MEL'!UK, I., CLAS, A. et POLGU\u00c8RE, A. (1995). Introduction \u00e0 la lexicologie explicative et combinatoire. 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In journal de Language Resources and Evaluation, March 2009, Volume 43, pages 55-57.", "links": null }, "BIBREF9": { "ref_id": "b9", "title": "Dictionary Building with the Jibiki Platform : the GDEF case", "authors": [ { "first": "M", "middle": [], "last": "Mangeot", "suffix": "" }, { "first": "Chalvin", "middle": [], "last": "Et", "suffix": "" }, { "first": "A", "middle": [], "last": "", "suffix": "" } ], "year": 2006, "venue": "Actes de LREC", "volume": "", "issue": "", "pages": "1666--1669", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "MANGEOT, M., et CHALVIN, A. (2006). Dictionary Building with the Jibiki Platform : the GDEF case. In Actes de LREC 2006, Genoa, pages 1666-1669.", "links": null }, "BIBREF10": { "ref_id": "b10", "title": "An XML Markup Language Framework for Lexical Databases Environments: the Dictionary Markup Language", "authors": [ { "first": "M", "middle": [], "last": "Mangeot", "suffix": "" } ], "year": 2002, "venue": "Actes de LREC 2002", "volume": "", "issue": "", "pages": "37--44", "other_ids": {}, "num": null, "urls": [], "raw_text": "MANGEOT, M. (2002). An XML Markup Language Framework for Lexical Databases Environments: the Dictionary Markup Language. In Actes de LREC 2002, pages 37-44.", "links": null } }, "ref_entries": { "TABREF0": { "text": "Un dictionnaire est compos\u00e9 d'un ou plusieurs volumes reli\u00e9s entre eux par des liens qui sont le plus souvent des liens de traduction. Un volume est un ensemble d'articles comportant des motsvedettes de la m\u00eame langue. Un article comporte au moins un mot-vedette et le plus souvent d'autres informations (prononciation, classe grammaticale, d\u00e9finition, exemples, etc.).", "content": "
celle
d'un dictionnaire monolingue ne comportant qu'un seul volume. Pour les dictionnaires bilingues
langue A (LgA) \u27f7 langue B (LgB), on trouve souvent des macrostructures avec deux volumes : un volume LgA \u27f6 LgB et un volume miroir LgB \u27f6 LgA. Ces macrostructures constituent
l'essentiel des dictionnaires imprim\u00e9s. L'av\u00e8nement de l'outil \u00e9lectronique permet de s'abstraire
des contraintes li\u00e9es \u00e0 l'impression, notamment la repr\u00e9sentation restreinte \u00e0 deux dimensions. On
peut maintenant concevoir des macrostructures plus complexes utilisant par exemple des volumes
pivot. Le dictionnaire devient alors une base lexicale \u00e0 plusieurs dimensions d'o\u00f9 il est possible
d'extraire des vues sp\u00e9cifiques permettant de retrouver le format initial des dictionnaires
imprim\u00e9s.
", "html": null, "num": null, "type_str": "table" }, "TABREF1": { "text": "La quantit\u00e9 de lexies de r\u00e9sultat augmente suivant les niveaux de traduction, du premier vers le troisi\u00e8me. Par exemple, on traduit le terme \u00ab ONU \u00bb vers l'anglais, le chinois et le japonais. Le premier niveau de traduction est la lexie anglaise \u00ab UN \u00bb. Le deuxi\u00e8me niveau de traduction est Par exemple, lorsqu'il y a plusieurs versions d'\u00e9dition ou que la ressource lexicale est cr\u00e9\u00e9e par un syst\u00e8me de traduction automatique, on trouvera un volume provenant de Systran, un volume de Google, un volume d'IATE, etc. Notre macrostructure permet de g\u00e9rer plusieurs volumes dans une m\u00eame langue, (voir la figure 3). \u00c9tant donn\u00e9e une langue, il existe un ou plusieurs volumes de lexies, mais un seul volume de prolex\u00e8mes. Pour un dictionnaire, il y a un seul volume de proaxies et un seul volume d'axies. Les entr\u00e9es des lexies sont reli\u00e9es aux entr\u00e9es de type prolex\u00e8me et de type axie. De plus, les prolex\u00e8mes sont reli\u00e9es aux proaxies, et viceversa.!", "content": "
la lexie anglaise \u00ab UN \u00bb et la lexie japonaise \u00ab\u00bb. Le troisi\u00e8me niveau de traduction
comprend les lexies anglaises \u00ab UN \u00bb et \u00ab United Nations \u00bb, les lexies japonaises \u00ab\u00bb et
\u00ab\u00bb, et la lexie chinoise \u00ab\u00bb.
FIGURE 2 -Liens entre les lexies et les axiesFIGURE 3 -Macrostructure de ProAxie
Dans certaines situations, une base lexicale (un dictionnaire) a plusieurs volumes pour une seule
langue. 3 Outils n\u00e9cessaires : plates-formes de manipulation
3.1 Plate-forme Jibiki version 1
", "html": null, "num": null, "type_str": "table" }, "TABREF2": { "text": "faire les manipulations d'import, export, \u00e9dition, modification et recherche dans des bases lexicales. On peut aussi g\u00e9rer les contributions.Jibiki est une plate-forme g\u00e9n\u00e9rique, elle permet de traiter presque toutes les ressources lexicales de type XML en utilisant diff\u00e9rentes microstructures et macrostructures. On utilise des pointeurs CDM (Common Dictionary Markup)(Mangeot, 2002) pour g\u00e9rer n'importe quel type de microstructure sans la modifier. Les pointeurs sont utilis\u00e9s \u00e9galement pour indexer des parties d'information sp\u00e9cifiques et permettre ensuite une recherche multi-crit\u00e8res. Cette structure est stock\u00e9e dans un fichier de m\u00e9tadonn\u00e9es sous forme XML. Pour chaque pointeur CDM, on indique le chemin XPath vers l'\u00e9l\u00e9ment correspondant dans la microstructure XML. Les liens de traduction sont \u00e0 ce stade trait\u00e9s comme des pointeurs CDM classiques.", "content": "
peut La version 1 de Jibiki pr\u00e9sentait plusieurs limitations. Les liens de traduction \u00e9taient trait\u00e9s avec
des pointeurs CDM, comme des \u00e9l\u00e9ments d'information classiques. Ces liens \u00e9taient simples. Il
n'y avait pas de possibilit\u00e9 de d\u00e9crire des liens entre plusieurs volumes diff\u00e9rents. Il n'\u00e9tait pas
non plus possible d'ajouter des attributs (poids, \u00e9tiquette, volume cible, etc.) sur les liens. Nous
avons remedi\u00e9 \u00e0 ces defauts dans Jibiki-2. Jibiki est utilis\u00e9 pour plusieurs macrostructures. Pour
chaque macrostructure, il a \u00e9t\u00e9 n\u00e9cessaire de recoder une partie du programme pour r\u00e9aliser les
diff\u00e9rents types de liens.
", "html": null, "num": null, "type_str": "table" } } } }