| l'imp\u00e9ratif, 2 \u00e8me personne du f\u00e9minin') prononc\u00e9s dans la phrase cadre [\uf05aibi_____hna\uf06aa] |
| 'ram\u00e8ne _________ ici !'. Dans [ab(b)i], l'accent est port\u00e9 par la voyelle [a]. |
| Tiede (Haskins Laboratories), les |
| Deux locuteurs adultes marocains (S1 et S2) ont particip\u00e9 \u00e0 une exp\u00e9rience par EMA positions temporelles Onset (Ons : 3), V\u00e9locit\u00e9 maximale (Vmax : 4), Cible (Cib : 5), Position Maximale (M : 7), Rel\u00e2chement (R : 8), V\u00e9locit\u00e9 maximale (Vmax : 9) et Offset (Off : 10) ont \u00e9t\u00e9 identifi\u00e9es automatiquement \u00e0 partir de leur v\u00e9locit\u00e9 (Fig. 1 et 2). La position temporelle centrale du plateau de LLIPy a \u00e9t\u00e9 \u00e9galement calcul\u00e9e. 3-1) ; [bb]Cib et [a]Cib (5-1); [bb]Cent et [a]Cib (6-1 ), entre [bb]Cent et [i]Cib (6-2) et [bb]R et [i]Cib (8-la phase plateau de son mouvement vers l'avant durant [i], consid\u00e9r\u00e9 comme [i]Cib. Pour S2 (Fig. 2), c'est l'intervalle temporel entre le d\u00e9but de la phase plateau du mouvement vers le bas de TMIDy durant [a] ([a]Cib), et le d\u00e9but de la phase plateau de son mouvement 2) et enfin entre [b]Off et [i]Cib (10-2). du mouvement vers l'arri\u00e8re de TDORx durant [a], consid\u00e9r\u00e9 comme [a]Cib, et le d\u00e9but de vers le haut durant [i] ([i]Cib) qui a \u00e9t\u00e9 mesur\u00e9. |
| tridimensionnelle (AG500 Carstens Medizinelektronik). Durant cette exp\u00e9rience, S1 et S2 |
| ont prononc\u00e9 (8 r\u00e9p\u00e9titions) des mots et quelques non-mots de l'AM contenant les |
| consonnes simples /b l t k/ et leurs correspondantes g\u00e9min\u00e9es dans les contextes |
| [a1Cj(Cj)a2], [a1Cj(Cj)u2] et [a1Cj(Cj)i2]. Cette \u00e9tude, qui est principalement consacr\u00e9e \u00e0 |
| l'organisation des relations temporelles consonne-voyelle et voyelle-voyelle, sera limit\u00e9e |
| aux contextes /a1b(b)i2/, c'est-\u00e0-dire \u00e0 [nsabi] vs. [tsabbi] ('mes gendres' vs. 'engueuler, \u00e0 |
",
"num": null,
"text": "Cette technique exp\u00e9rimentale nous a permis d'enregistrer (200Hz) les mouvements horizontaux et verticaux de la langue, de la l\u00e8vre inf\u00e9rieure et de la m\u00e2choire inf\u00e9rieure avec des capteurs pos\u00e9s proche de la pointe (TTIP), du centre (TMID) et du dos de la langue (TDOR), ainsi que sur l'extr\u00e9mit\u00e9 externe de la l\u00e8vre inf\u00e9rieure(LLIP) et en bas des incisives inf\u00e9rieures (JAW). Pour chaque geste consonantique et vocalique, et gr\u00e2ce au programme Mview d\u00e9velopp\u00e9 sur Matlab par M. La fl\u00e8che = position centrale du plateau de LLIPy. Pour le geste consonantique, les trac\u00e9s de LLIPy ont \u00e9t\u00e9 retenus (S1, Fig. 1 et S2, Fig. 2). Ses positions Ons et Cible correspondent aux moments o\u00f9 la v\u00e9locit\u00e9 instantan\u00e9e atteint 20 % de la v\u00e9locit\u00e9 maximale de son mouvement de fermeture. Le m\u00eame seuil minimal a \u00e9t\u00e9 adopt\u00e9 pour d\u00e9finir les positions Rel\u00e2chement et Offset de son mouvement d'ouverture. Les valeurs spatiales de LLIPy dans les positions (Ons, Vmax, Cib, M, R, Vmax et Off) ont \u00e9t\u00e9 relev\u00e9es(Table 3, etFig. 3 et 4). Les dur\u00e9es de ses phases de fermeture, d'ouverture et plateau ont \u00e9t\u00e9 calcul\u00e9es(Table 2).Pour le geste vocalique, les trac\u00e9s de TDORx (voir \u00e9galementSmith, 1995) pour S1(Fig. 1)et TMIDy pour S2(Fig. 2)ont \u00e9t\u00e9 retenus, o\u00f9 leurs mouvements sont clairement d\u00e9finis et leurs param\u00e8tres cin\u00e9matiques varient minimalement. Leurs positions temporelles ont \u00e9t\u00e9 identifi\u00e9es \u00e9galement automatiquement, mais avec le seuil de 10% (voir \u00e9galementSmith, 1995et Zmarich et al., 2011. Pour la quantification de l'intervalle temporel entre[a] et [i], nous avons mesur\u00e9, pour S1(Fig. 1), la dur\u00e9e entre le d\u00e9but de la phase plateau"
},
"TABREF3": {
"html": null,
"type_str": "table",
"content": "| -Mesures des intervalles temporels entre [a] et [i], [a] et [b(b)] et entre [b(b)] et |
| [i] dans les contextes [ab(b)i] produits par S1 et S2 (voir aussi Fig. 1, 2). |
| Nos donn\u00e9es montrent que l'intervalle temporel entre [a]cib et [i]cib est significativement |
| plus long dans [abbi] compar\u00e9 \u00e0 [abi] (Table 4 : [i]Cib -[a]Cib ; Fig. 3-4). Ce r\u00e9sultat va \u00e0 |
| l'encontre du mod\u00e8le d'\u00d6hman qui pr\u00e9dit des dur\u00e9es \u00e9quivalentes dans ces deux |
| contextes. Un r\u00e9sultat similaire a \u00e9t\u00e9 \u00e9galement enregistr\u00e9 par Zmarich et al. (2011) pour |
| l'intervalle temporel entre [i] et [a] dans les s\u00e9quences im(m)a) de l'italien, de m\u00eame que |
| par Smith (1995) dans les s\u00e9quences [ip(p)a] du japonais. |
| Pour S1 et S2, et par rapport \u00e0 [a]Cib, l'onset du mouvement de fermeture de LLIPy |
| commence significativement bien avant dans [abbi] compar\u00e9 \u00e0 [abi] (Table 4, [C]ons-[a]Cib ; |
| Fig. 3-4). Cette diff\u00e9rence temporelle peut expliquer pourquoi S1 et S2 r\u00e9alisent [a] de |
| mani\u00e8re plus r\u00e9duite dans [abbi] compar\u00e9 \u00e0 [abi]. Par contre, par rapport \u00e0 [i]cib, nos |
| r\u00e9sultats montrent que le geste de LLIPy ach\u00e8ve son mouvement (Table 4 : [C]off -[i]Cib) |
| pratiquement au m\u00eame moment dans les contextes [ab(b)i] ; ce qui suppose un m\u00eame |
| degr\u00e9 de recouvrement de [i] par LLIPy dans ces deux contextes. |
| [b]cib est plus proche de [a]Cib dans [abbi] que dans [abi], cette diff\u00e9rence est toutefois non |
| significative pour S1 et S2 (Table 4). Cette invariance temporelle est attendue si la |
| premi\u00e8re partie de la g\u00e9min\u00e9e se comporte comme une consonne simple. |
| Pour S1 et S2, cependant, la dur\u00e9e entre [a]Cib et [C]cent reste similaire dans [abbi] et [abi] |
| (Table 4 : [C]Cent -[a]Cib ; Fig. 3-4). Notons que Zmarich et al. (2011) ont \u00e9galement |
| constat\u00e9 que, chez trois sujets italiens, l'intervalle temporel entre [i] et [C]Cent reste |
| constant dans les suites [im(m)a] 1 . Ces r\u00e9sultat sugg\u00e8rent que dans [ab(b)i], la consonne |
| g\u00e9min\u00e9e /bb/ et sa correspondante /b/ semblent \u00eatre cordonn\u00e9es avec la voyelle |
| pr\u00e9c\u00e9dente. Cette coordination, selon Zmarich et al. (2011) serait par rapport \u00e0 la position |
| centrale de leur geste consonantique. Cependant, une autre interpr\u00e9tation peut \u00eatre |
| propos\u00e9e. En effet, si la premi\u00e8re moiti\u00e9 de la consonne g\u00e9min\u00e9e est coordonn\u00e9e |
| temporellement \u00e0 la fois avec la voyelle pr\u00e9c\u00e9dente et avec sa seconde moiti\u00e9, une |
",
"num": null,
"text": "'analyse selon laquelle la consonne g\u00e9min\u00e9e est une suite de deux consonnes simples qui sont h\u00e9t\u00e9ro-syllabiques et o\u00f9 aucun effet de C-center n'est attendu. Notons que [C]cent ne correspond pas n\u00e9cessairement \u00e0 la position du C-center de la s\u00e9quence sous-jacente /bb/ tel qu'il est d\u00e9fini par la Phonologie Articulatoire, puisque la dur\u00e9e de leurs plateaux et le degr\u00e9 de leur recouvrement sont difficiles \u00e0 quantifier."
},
"TABREF9": {
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"content": "