{ "paper_id": "C67-1005", "header": { "generated_with": "S2ORC 1.0.0", "date_generated": "2023-01-19T12:35:42.354549Z" }, "title": "", "authors": [], "year": "", "venue": null, "identifiers": {}, "abstract": "", "pdf_parse": { "paper_id": "C67-1005", "_pdf_hash": "", "abstract": [], "body_text": [ { "text": "Exemple 1 : Les roots en ~-ical> forment une classe analogique. Ils sont accentu4s /-Z00/.~ On trouve cependant au moins une exception (sur 600 roots environ) : le mot ~umbilical> /10Z0/ [-qai/d] (variante) qul ne peut 8tre rattach4 qu!h son homologue, le nom<'~-nbilicus> /10Z0/ ~-qalk~s] (variante).", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "", "sec_num": null }, { "text": "Exemple Z : La rAgle de \"lion s' : ~Tivn(c n) > ~ /..Z(0)0/. cede r~gle (3) sign~ie que l'accent /Z/ (accent prmciml) pr4c~de immdd~tement la terrninaison grapb/que : i \u00f7 une o11 plusieurs voyelles +, facultativement, une ou plusieurs consonnes> ; 11411sion d~une syllabe, ~ symbolis4e par (0) 4rant gouvern4e par des rAgles comme celles de 1,% palatallsation et celles de la roots environ. Les finales attest4es sont au nombre de 40 environ e les plus productives ~tant : ~ia>, <.ial> , <.ian>, ~iant~., <-ion, ~.ion> ,\" ~-ious>, qior> , ~iot>, <-ium>, Les rares roots \"irreguliers\" (moins de I ~o) sont surtout, outre quelques emprunts etrangers non..asszrniles (mafia, lata~, rat~\u00a3V~ .!.~.~)~ des d4riv~s homologiques de verbes en <,y> : Supposons une terrninaison d4finie formeilement par sa graphie (a~sl ./-ire> ou < ou ~some> ), ~ arrive souvent qu,h u~e seule forme graphique correspon~ent plusieurs phonies et/ou plusieurs fonctions syntaxiques (cf. l!exemp!e classique en frangais : les poul~.~du couvent couvent) Dans notre corpus on trouve :", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "", "sec_num": null }, { "text": ",,Z\" attractive (adj.) [-iv] arrive (v.) [-aivj supply (adv.) [-li] ' supply (v.) [-lai~ troublesome (adj.) [-sam~ chromosome (ru) [-sourn~", "cite_spans": [ { "start": 23, "end": 28, "text": "[-iv]", "ref_id": null }, { "start": 36, "end": 40, "text": "(v.)", "ref_id": null }, { "start": 55, "end": 61, "text": "(adv.)", "ref_id": null }, { "start": 77, "end": 81, "text": "(v.)", "ref_id": null }, { "start": 108, "end": 130, "text": "[-sam~ chromosome (ru)", "ref_id": null } ], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "", "sec_num": null }, { "text": "On trouvera, de mSme, que ~-ish> terminaison adjectivante est faible (classe homologique) alors que ~-ish~ terminaison verbale est forte et produit une classe analogique.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "", "sec_num": null }, { "text": "I1 peut done ~tre indispensable, pour d4finir compl~tement une terminaison, d%n donner la graphie, la phonie et la fonction si lion veut ~witer dtintroduire certaines ambiguit~s dans la description de lVaccent de mot. La recherche automatique a tenu compte de ces interf4rences entre les trois syst~mes (I0). ~", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "", "sec_num": null }, { "text": "Ici encore la synchronie se distingue nettement de la diachronie. Les term~isons <~-ious>, <~-ion>/~-ity> ~ > forment wnchroniquement des classes holnogBnes (4).~ Cependant certains auteurs, influenc4s sans doute par des consid4rations historiques, proposent de d4crire chacune d|entre elles en la subdivlsanf4i Par exemple , ~ocious>/@itious>, etc../, ce qui est inutile du point de we qui nous occupe. Par contre, quand une classe comme <'-ive~ ne semble pas r4gie par un principe dominant (analogie ou hornologie) on tentera, ~t juste titre, de la d4composer. On ne pourra analyser ~/-ive~ synchroniquernent qu'en distinguant ~ativ~'-, (-itive> , (-utive> ' etc..\u00b0!.;j (voir plus bas parag.J4.Jl).", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Z,~2.~ D4composition en classes", "sec_num": null }, { "text": "Des conflits de nature diverse peuvent surgir : a) Au sein mSme des modules de d4rivation, dans le cas oh un d4riv~ peut 8tre, h premiere vue, rattach4 h deux d4rivants d'accentuation diff4rente s. exemple : D.iJones donne pour ~ertification~ soit /100Z0/ soit /010Z0/ (c!est le seul mot de ce type pr4sentant cette opposition), rnais il pr4cise :", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Z.13~ Conflits", "sec_num": null }, { "text": "/IOOZO/, act of certifying; /OIOZO/, providing with a certificate. (yariante),i! Nous dirons : certify /ZOO/ --> certification /IOOZO/ cert~icate /OZO0/--> cert~ication /010ZO/ L'existence de variantes sera donc patrols (bien que l'occasion slen pr4sente rarement) justifi4e par des consid4rations lexico-s4mantiques.i Cependant la notion de \"related form\" (5), de \"proxlmlt~ du d4rivant\" ou de \"d4rivant le plus proChe\" demande, on le volt, ~ 8tre pr4cis4e. b) quand une chaine de d4rivations forme une \"boucle\". iinsi on a trouv~ (8) que la s4quence accentuelle /.12~/nt4tait pratiquement jamais attest4e dans le systBme de D.~Jones. Une des rarissimes exceptions (ou bien est-ce une faute d'impression ?) est la variante /01Z/ de exchangee (4galement accentu4 /102/). En qualit4 de d~riv~ du verbe ~exchange> /02/, on congoit que @xchangee> conserve, sous forme dtaccent secondaire, iIancien accent principal du re.be. La f~ale forte <-ee> produisant l'accentuation/,Z/, le r~suZ~t serif/OlZ/ qui est, en principe absolument rejet6 par le systhme. En fait le conflit devra 8tre r4solu c'est-A-dire qutune rhgle devra l!emporter sur l'autre d) quand apparai~; un danger de confusion formelle entre diff4rentes termlnaisons :", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Z.13~ Conflits", "sec_num": null }, { "text": "\u2022 Ainsi pour la classe ~-osis~ l'analogie joue de faqon rigoureuse On verra, et llon pouvalt pr4ssent[r, que tous ces conflits sont n4cessairement liln/t4s.! Sir, on la langue en rant qutinstrument, de communication serait dlune cornplexit4 insupportablej1 Si, comrne le montre lt exp4rience, ces conflits sont limit4s, cWest, que la langue accepte un certain hombre de contraintes ou de rAgles du type par exemple : \"le d4riv4 ne peut 8tre rattach4 ~ la lois ~ et ~ < ~vocate> ; donc il ne devrait pas exister de couples de verbes du type <'evOke> et <~vocate> (clest en falt le seul cas attest4), et ltexistence de W bloquera le d~Velopper~e=t du type<&vocate>(rare ?) et cela ~algr~ l'existence attest~e de <~evocation>.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Z.13~ Conflits", "sec_num": null }, { "text": "Par contre, certains confllts une lois resolus, ctest-~-dire dAs qu~0n aura 4tabli la td4rarchie des rA~les rien ne pourra objectivement freiner le d4veloppement de certaines classes : appoint/0Z/-~ appolntee/10Z/ e~ do=c exchange /0Z/-~ exch~n~ee /*0Z/ , =e fo~s re jeSSe la var~nte /01Z/qu/ est contraire aux rAgles des structures accentuelles (cf./ parag.~ 3.1Z.!l. :).", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Z.13~ Conflits", "sec_num": null }, { "text": "Supposons que l!analyste, en se fondant sur les fairs et les statis~que~, d4cide de d4crire une classe comme homologique : la majorlt4 des roots de cette classe 4tant obtenue par d4rivation comme c~est le cas pour ~-atlve~ : , v . . v . (~rad~a~ve> , ~remunerative> , , <'apologize> ) mais le proc4d4 des \"r4seaux'! analogiques ou homologiques comportant au besoin des cases vides, c,estrA-dire~ ~: des formes \"potentielles\" ~Pr0gress~... /,Z/\u00a3orment des adjecti~s en ~..essive> /,Z0/. Tous les d~riv~ sen <~-e s sive> partent de d~rivants dont 1'accentuation e st unlforme\u00b0 Bans ce cas le choix de l~analyse sera dict~ par la possibillt~ ~e g~n~ra]/ser, d~tendre la rAgle au-del~ de la sous-classe consid~r~e.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "Z. 4. Absence de D4rivants", "sec_num": null }, { "text": "La r~duction des d~riv~s appartenant k des classes homologiques doit normalement produire des ~l~ments de base que lion appelera morphemes, quasi..morph~rne s, psaddo,morphAme s (I 1 ), ( on n~glige provisoirement la pr~fixation). Tous ces ~l~ments seront appel~s des \"formants\"\u00b0 L~analyste peut esp~rer que les formants seront r~gis : ", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "3.d. Les formants", "sec_num": null }, { "text": "Exemples . blbllophde /Z000/, photograph/ZOO/, cephalopod/ZO00/", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "%, %.", "sec_num": null }, { "text": "\u00a5 electrolyse /OZO0/, v v v", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "%, %.", "sec_num": null }, { "text": "electrocute /OZO0/, pseudonym/ZOO/, atmosphere /ZOO/... D'une mani~re g4n4rale l'opposition syntaxique : adjectif/nora n'a pas, en Anglais, de contrepartie phon~tique (i~ en va diff4remment de l'opposition verbe/nom).~ En effet, un mot passe assez facilement d'une classe l'autre (cf. la substantivation des adj. en ~-y} , ~-able> ... ). La classe ~-ive~ comporte de nombreux adjeetifs mais nt~chappe pas ~ cette r~gle g~n~rale (gerundive, detective, adjective, incentive, infinitive, alternative, genitive, executive, representative ... ). Donc, au-del~ de deux syllabes, il ne semble pas utile de distinguer les mots suivant leur fonction syntaxique. Exception \" mre~tive /0z0/ (d4riv~ de create).", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "%, %.", "sec_num": null }, { "text": "Notons que, quand le verbe d4rivant est attestS, son accentuation ", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "%, %.", "sec_num": null }, { "text": "\u2022 v", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "%, %.", "sec_num": null }, { "text": "# Classe analogique /-Z0/ ~la description par l,homologie serait presque aussi satisfaisante). Le d4rivant peut avoir disparu tandis que le d4riv4 survivait, problBme diachronique qui est ~cart4 a priori @e la pr~sente 4rude.", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "B/ <-tsive> ~ZS0 roots)", "sec_num": null }, { "text": "P~edisons que dlautres terminaisons sont bien moins complexes.~ La terrninaison ~-ive> a permis de mettre en relief le conflit si fr4quent entre analogie et homo1ogie dans llaccentuation du mot anglais. ", "cite_spans": [], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "B/ <-tsive> ~ZS0 roots)", "sec_num": null } ], "back_matter": [ { "text": " NewmYork, 1958 . English Pronouncing Dictionary, IZth edition, Dent, 1963 The Groundwork of English Stress, Longmans, 1958 ", "cite_spans": [ { "start": 1, "end": 15, "text": "NewmYork, 1958", "ref_id": null }, { "start": 16, "end": 74, "text": ". English Pronouncing Dictionary, IZth edition, Dent, 1963", "ref_id": null }, { "start": 101, "end": 123, "text": "Stress, Longmans, 1958", "ref_id": null } ], "ref_spans": [], "eq_spans": [], "section": "annex", "sec_num": null } ], "bib_entries": {}, "ref_entries": { "FIGREF0": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": "r4duction de [i] ~ [ZJ U ~] .Cette r~gle analogique et son coroilaire r4gissent en fair 4,1000", "num": null }, "FIGREF1": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": ", defzant, relL%nt...", "num": null }, "FIGREF2": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": "Sis'accentue /OZO/ [ri'lai.nt'q c'est qu'il est rattach~i;h 10Z/ ~ri{lai~ . Si~bri/liant~, par contre, s accentue /Z0/?bryant 3 et subi~ ~ pression analo~que des =o~s en ~-~. <-ian> 0 .>>:, c'est qulon ne peut le rattacher ~ aucun verbe.i La rAgle de \"lion\" et son corollaire s!appl~quent aussi au sch4rna <,uVn(cn)> (roots en <-uent> , <,u~nce>, ~-u~1>... ) exemples : 0 in~iuence [!influ.ns]-~ ~inflv~Jns~rnell~fluent; constituent, garg~tuan, ~nnual .o~oi Les queklues m~s irr4gu]/ers sont, ' des derzve s . subdue-~ subd~al; spzrzt 9 spzrztual~ Z;tl Forme et Fonction ,o", "num": null }, "FIGREF3": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": "=eurosls. psychosis, tuberculosis ... ont tous /,ZOA Far ailleurs la classe de <'-morphosis> , analogique elle aussi, produit/.200/. Cela semble indiquer que (de rnSme que pour <1-cracy> qui se s4pare de l'ensem-ble{<'-acy>}et s|en distingue comme une sous-classe homog~-te), la classe <.morphosis> dolt 8tre analysee ind6pendamment de celle des \"autres roots en <-osis> \". o. Jones don=e deux accentuations pour ~e~orphosis> :/IOZO0/ et /100Z0/. La situation de ~-morphosis~ n'est en effet pas tr~s simple. Des pressions lat4rales semblent sWexercer non settlement de la part des deux classes d4jA mentionn4es ( <-morphosis> et \"autres roots en ~'-osi~').:! rnais aussi de la part des terminaisons ~-morphy> , ~morphous~ , ~,mo~phis=> ... qui produisent ~,utes /,Z0/./ La term~iso~ <~-=orphosis> est donc plac4e ~un v4ritable carrefour dninfluences inconciliables qui risquent fort de d~router et ll4tudiant 4tranger et IIindig~ne lui-mSme. e) quand deux classes analogiques imposent des accentuations contradlctoire s. Comment se comportent dans ce cas les roots qui appartiennent ~la lois aux deux classes ? On sait par exemple, que ltaccent~tion des roots en ~ic> est /,z0/. On sait aussi que l'accent precede i~nediatement la f~le<~iVn(Cn)>.~ ~ Cette r~gle graphique, une lois transpos~e en termes phon4tiques, reste valable, .~i> devenant [i] , ~] ou ~] . Comment r4agissent les *nots On trouve d___~=_ roots de ce ~pe : (ich~yic~, [,.~ei~ et ~nucleic> , [,nju:Idiik] ,i Ces deux roots se s4parent de leurs analogues en ~-ic> pour rejoindre les roots de la classe analogique ~-ivn(cn)> .i Nucleic et ichthyic ne peuvent 4vidernrnent pas satisfaire A la lois aux deux rAgles,/ La rAgle de \"I/on\" domine la rAgle ~-ic> =~ /-ZO/.", "num": null }, "FIGREF4": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": "roots en ~-logy> , <-graphy> , ~scopy> , ' . <~-nomy> . ~gamy> . <-geny> . . <-thesis>. etc.~. ~. sont tous accentu4s /TZO0/:~ Si on considAre ces roots cornrne des formants ....... d4terlrdn4s analogiquernent et. dlautre part. les terrninaisons faibles : ~,er~ . <-ous>. <'-al>. <~-ent>. <-ence> . <~-ize>. <-isiS. ~isrn>.. on peut 4tablir un sch4rna g4n6rateur ~ deux dimensions qui permet de former des roots accentuellement d4terrnin4s en :<,logist> . <'-grapher> . <~garnous> . <'.phonize> . <'-scopal~ ...iLa langue contemporaine est loin d'utiliser plelnement toutes les possibilit4s de ce processus g4n4rateur, possibilit~s que nous consid4rerons comme falsant pattie du stock disponible et accentuellement pr~d4termin~.i De plus des \"cases vides\" peuvent apparaftre en n~importe quel endroit de ce tableau y compris parmi les formants. On les remplira ~ l'aide de formes potentielles symbolis4es (0) : o s olilequent soliloquy --> soli1oquist , 0eloquy -->\"eloquist , eloquent 0antagony-~ antagonist , antagonism Le mSme type de proc4d4 permettrait dlexpliquer la double relation : discuss 10ZI --> ,discussive I-Z01W-> discussion l-z01 ,repercuss IIOZI repercussive I,Z01 > repercussion I,ZOI Z. 5. Neutralisation L'opposition entre analogie e t homologie peut mSme se trouver neutralis~e : certaines classes peuvent 8tre d~crites comme analogiques ou comrne homologiques de fa~on tout aussi satisfaisante. C|est le cas de ~-ical> qui peut 8tre d4crite soit cornrne une classe analogique (/-ZOO/) soit cornrne une classe homologique de d4riv4s des membres de la classe analogique ~-ic~ De mSme lesverbes e= . egress> < igress .", "num": null }, "FIGREF5": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": "a) par des rAgles analogiques qui sont des r~gles phon~matiques s ~quentie lle s, b) par des r~gles de structure accentuelle, Ces derni~res s~appliqueront ~ tous les roots d~riv~s ou non. Les rAgles phon~matiques, au contraire, ne stappliquent pas aux d~riv~s. 3~Z~I. l%Agles de Structure Accentuelle -Les Quatre Contraintes ~o Ces r~gles sont de nature rythmlque : elles concernent tout sp~cialement l'alternance des accents /0/, /I/, et /Z/dans le \"squelette\" accentuel des rnots. ~ On a ~tabli le tableau (I1) des dif/~rents types de squelette etde leur population et lton a ~t~ amen~ A poser quatre rAgles de base dont le degr~ dlexactltude dans le corpus ~tudi~ est de 99, 8 ~0 : I e) Tout squelette comporte un accent /2/ . z') Auc~ squele~e ne peut compo~ter trois accents /I/ou/2/ successi/s en position quelconque,~ ~. 3 \u00b0) Aucun squelette ne peut avoir plus dtun accent /0/ ~ lqnltiale : donc ~/00../.Comment est alors r4gie la position de l'accent /I/ (accent secondalre) au-del~ de deux syllabes pr6toniques ?Lt4tude des roots de ce type trigs automatlquement montre clairement que la place de llaccent /1/ est d4termin4e par l'accentuation propre du formant initial (morpheme ou quasirmorph~me). On salt que accent /Z/ et voyelle neutre[~ sont incompatibles. On a trouv4 par ailleurs que jamais la voyelle neutralis4e [~] n~est attest4e dans une syllabe frappee~ l'accent /1/.", "num": null }, "FIGREF6": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": "voir aussi les exemples du parag. 3. 2.2. ).Cela signifie naturellement que par exemple, a une accentuation propre (/0Z0../) et qulapr~s application des 4 contraintes, et en llabsence dlune terminaison forte, on aura toujours /0Z0-./.Exemples : el~ctrode, electrolyse,V el~ctron, electrophone,V v electroscope . '..En rnati~re dlaccentuation on a trouv4 que les Qo ik4. se pliaient aux mSrnes r~gles que les morphemes autonomes (ii) La r~gle de \"lion\" a 4t4 4voqu4e plus haut; une autre r~gle sera e'~xlu4e dans le paragraphc qui suit. (Parag.-3./3.JZ.0~i3~.3.iI. R~gles phon4matlquesRappelons que ces r~gles s=appliquent aux formants (morphemes, quasirmorph~mes et pseudo-.rnorph~mes) et pas aux d4riv4s. Certaines de ces r~gles ont 4t4 4tudi4es aiUeurs (iZ) ce qua permettra dtStre bref.i~3;:~Z. l%~gle des consonnes en contact L'accentuation est/-ZO/quand deux consonnes phongtiques en contact pr4c~dent les terminaisons suivantes : <-i~e> . <'-al>. ~,u=>. <.us>. (et <,ous> ); <,a>. ~,ent>. ~,ence> , <'.,0> .'.i.~ Telle qu!elle estformulge ici, la r~gle comporte 4 ~0 d'exceptions~l On peut r4duire ce pourcenf~ge en 41iminant [-kwq et [-(s)tr S de la d4finition des \"clusters='. ~ Ii ne reste alors que quelques verbes pr4fix4s : La rhgle a une port4e plus g4n4rale ~u'il ne parait ici et elle joue quasz-morphemes (ex. :~lectro~haryngo-~ rna\u00b1s 4~alement ~our le s \" \" v . h~tero,, c@phalo., etc,%~0.~ Les v4rifications sont en course rnais insistons sur le fair que cette rAgle ne stappllque pas aux classes homologlques, par exemple ~-ingl7> (darts r~[vishingly .'.~.!) ou <. ~ Application -Terminaison ~-ive> (r4surn4) Cette terminaison est llune des plus complexe et des moins r4guli~res du systAme accentuel de llanglais (population 850 ,nots envlron).! 4.~2.~ Formants Ce sont les roots de rnoins de trois syllabes. Ils constituent une faible proportion des roots en <-ire> . On ne rencontre la prononciation [-aivB que parmi les formants. 1 ) Monosyllabes L'opposition ph(mograph~matique g~n~rale rbit~[bit S/~ bite~[bait 1 (cp. ~not~ /~ note> ; ~pal> /~ pale~.. ~) (.deprive, connive, contrive, derive... ) exceptions : les pr4fix4s de give et live (forgive, outlive .~.archive /20/ K-air] (endive (var.~) beehive, Argive... ) ModBle Z : olive /Z0/ [-iv] (dative, native, motive ... )", "num": null }, "FIGREF7": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": "; ! NON,,FOR}~L~.N TS Ce sont les roots de plus de deux syllabes.~i Ils constituent la grande masse des roots en ~..ive~ . La seule prononciation est ~iv~ .i Du point de vue de la formation, on peut souvent les rattacher aux roots des classes ~oryyet ~-io@. A/ ,<-ativep (3SO ~ots) T risyllabes : Classe analogique /-ZOO/ ModUle : laxative (ablative, narrative, locative, relative, talkative, causative . ~ .i).", "num": null }, "FIGREF8": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": "prescriptive; redeVem~ --~ redemptive presume --~ presumptive; destroy --> destructive ... (la diachronie reprend ici ses droits). ~ D/ %-itive> et %'&utive> --(60 roots) F-altiv] (venant de excite), r~solutive (de re'solute), suVbstitutive~(de s~[bstitute) sont des formations homologiques exceptionnelles car. d'autre part on a : De fagon plus g4n4rale, cette classe se rattache .~la classe phon4tique des mots ayant [\"i] (ou [u] ) en avant-derniere syllabe ( <,ical> , 4 iment> , <-itude) , <,imal> , <-itor>, ~-ipal>, ~-ulence> , <-ular> ... ), classe phon4tique qui se trouve en opposition avec celle des roots ayant ~ai] (ou ~i] ) en avant-derni~re syllabe ( <-ival> , ~-idal>, <-oidal>... ). On ne traitera pas ce probl~me ici 4. 4. Mots hors-systBme : khedive [ 'di:vJ, reci tive [T resit.'ti:v]. 5. coNclusioN Tel semble 8tre. dans le cas de ~ive~. le programme, sous forme r4duite, des structures maitris4es inconsciemment par llindig~ne et.: plus ou moins consciemment par lt4tudiant 4tranger.~ Kedisons que dlautres terminaisons sont bien moins complexes.! La terminaison ~-ive> a permis de mettre en relief le conflit si frequent entre analogie et homologie darts l'accentuation du mot anglais. L'analyse automatique qui a permis d'obtenir ces r4sultats a 4~t4 subventionn4e par le C.IN. P~. S. et r4alis4e ~ lqnstitut Blaise Pascal (C. N.tl~.S. ) Paris. sur 1.600 (catholic, heretic ... ) On pense ~ un partage d'influence entre une description n4o-bloolfiel-dierme et une analyse Chomskiste. En J~it, on le verra, il sera n~cessaire dt41aborer une synth~se qui pourralt 8tre une r~concili~tion et dont les parralns pourraient 8tre A. ilviartlnet, A.A. Hill et L~I.~P~evzin. cf. L. Ouierre \"El4ments ...\" op. cit.~ voir, ci,dessus, parag. 1 exemple 7, la formule~-ivn(cn)> qui inclut <-ions>, ~.ion> etc. ;. cf. Arnold op. ci~i cf. L. Guierre \"Accentuation ...\" op.i ci~i MSme si, contrairement ~ .ce que note Jones, il semble pr4f4rable d'~crire <-phone>/,1/ a~ ne~ de /,0/ et ~phoner> /.I 0/ a~ ne~ de /.001.' cf. L. Guierre \"Accent secondaire ...:\" op.~ cit.", "num": null }, "FIGREF9": { "uris": null, "type_str": "figure", "text": "'analyse autornatique qui a perrnis d'obtenir ces r4sultats a 4t4 subventionn4e par le C.~N. 1%. S. et r4alis4e A lqnstitut Blaise Pascal (C. N.,I%.S. ) Paris. sur 1.600 (catholic, heretic ... ) Z. -0.% pense ~ un partage dlinfluence entre une description n4o-bloolfiel-dienne et une analyse Chomskiste. En J~\u00a3t, on le verra, il sera n~cessalre dS~laborer une synthAse qui pourrait 8tre une r~concillation et dont les parrains pourraient 8tre A. ~Martinet, A.A. Hill et I.iL~Revzin. 3. -cf. L. Guierre \"El4ments ...\" op. clt.~ 4. -voir, ci-dessus, parag. I exemple Z, la formule~-ivn(cn)> qui inclut <,ious>. ~,ion> etc.,. 5. -cf. Arnold op. tit. 6.~ -cf. L. Guierre \"Accentuation...\" op.i cit, i 7ji -. MSme si, contrairernent ~ .ce que note Jones, il semble pr4f4rable -. cf, L, Guierre \"Accent secondaire ...:\" opj cit, 9.i -Le d6rivant peut avoir disparu tandis que le d4riv4 survivait, problAme diachronique qui est 4cart4 a priori @e la pr4sente 4tude.", "num": null }, "TABREF0": { "type_str": "table", "content": "
Le con\u00a3Ait est latent (7) dans la mesure oh deux m4canismes
g4n4raux de la langue produisent des effets contradictoires. Cette situation
ne peut que freiner le d4veloppement de certains sch4rnas de d4rivation.t
En fait, les verbes du type ~telephone~ sont peu nombreux et
certains sont peu usit4s.; Les d4riv4s en ~-er> entrent dtailleurs en
concurrence avec les d4riv4s en <'-ist> (c. a.d.i ici, en <',phonist~ , Ainsi telephony falt pattie de la classe analogique ~,phony> /,ZOO/. Si lion <',graphist>. ~non~st> ...) qui. eux. s\u00b0nt accentuellement d4termin4s. choisit ~,phony> comma point de d4part on obtient par d4rivatlon (6) Ln.analyste sera donc amen4 ~ postuler que certaines d4rivations doivent
( ,phonier /.ZOO/ 8tre orient4es ou ordonn4es, et ~ constater que dSautres sont pr4f4rentielles (,grap~t/.ZOO/
<'-phony> (,phoni-e et dVautres encore condamn4es dtavance comme non-viables. /,ZOO/ de m~me 6-graphy> (,grapher /,ZOO/
/,zoo/( ,phonous /,ZOO/que/~.~00/ (=...
(, .... c) quand la rBgle de d4rivation aboutit A des structures \u2022
accentuelle s inacceptable s.
ouencore
~-nomy > (,nornistl,z00/~. s c Olm/>(,scopist /-ZOO/
/-zoo/ ~-nomer/,ZOO/et/-ZOO/(,~coper i.Z00/
(,....(,....
Par contre, de nombreux 614ments monosyllabiques tels que
-phone> , </-graph> , <'-nome~ ... do/vent 8ire rang4s parrni les term/-\u2022 \u2022 K ~ \u2022 \u2022 nalsons falbles (6) qua repoussent itaccent prmclpal vers le morpheme ou
qua si,morphAme inltial. ~
%. exemples : telephone, electrograph, dynamograph, meVtronome ... v v
Dans le cas, heureusement ou plut~t n4cessalrement exceptionnel,
teVlephone, to t~legraph ) , on entrevoit imm4diatement la latitude qu,aura la
langue de cr4er, par d4rivation, des termes entre, >./
~iais alors aura-t-onV teleVphony --> ? telephoner /0Z00/
ou encore ouV telegraphy -, ? teVlegraph --~ ? telegrapher /Z000/ teleVgrapher /0Z00/ V
D. Jones r4pond : telephoner et telegrapher ~'~
On peut sch6matiser cette situation ainsi :
(/zoo//,zoo//,zoo/
( -phony ~,phone,,.-phonist...
(,phone --> ,phone, ...
( 1.011-00/
", "html": null, "text": "", "num": null } } } }